Ma philosophie est d'en laisser le moins possible au mastering. De même, faire briller le son peut être une action globale sur le mix mais je préfère travailler la brillance pour qu'elle vienne des différentes pistes contenant des fréquences aiguës qui constituent le morceau.
Le mastering va surtout gérer les niveaux et la dynamique des morceaux ainsi que leurs cohérences spectrales, c'est à dire faire en sorte qu'il n'y ait pas des morceaux qui sonnent plus sourds que d'autres etc etc ...
Pour ce qui est du Goniometer, il sert en effet à voir la largeur de la stéréo. Plus un signal est resserré sur le M plus il est mono
Mais il permet surtout d'observer la phase de ton morceau. Plus la représentation est plate (horizontale), plus tu es hors phase,
et au contraire si ton morceau est en phase, la représentation est plus dans la verticalité.
Ca peut être un peu plus rond que ça, c'est pas forcément une représentation tout en hauteur comme ça. Tu peux aussi observer si ton mix tire à gauche ou à droite assez facilement.