Juste des petits commentaires pour agrémenter la discussion :
- Je suis à peu près d'accord avec ce que dit Oudini. Mais la situation est aussi très complexe et très paradoxale. D'un coté on voit des d'jeunes qui sortent des écoles de Jazz, ou de musique en général (qui se sont multiplié ces dernières années vu que les crédits ont été mis là et non pas à la diffusion) qui jouent comme des brutes mais qui n'ont pas de taff (ou que des plans à 2 balles qui ne te permettent pas de vivre de ta passion) et d'un autre côté avec l'assistance informatique et l'édition rythmique et autre béquille j'ai l'impression que le niveau général à baisser. Comme si on ne se prends plus la tête à jouer en place et à chanter juste parce que de toute façon au final avec l'aide des machines ça va le faire
Mais bon j'enfonce une porte ouverte à dire que rien ne remplace un VRAI groove, ni une voix large et posée
Autre réflexion: Il y a quelque temps j'ai été faire le beuf dans un lieu de concert à Avignon (l'Ajmi pour le nommer) et avant la Jam la 1° partie était assuré par le groupe de "musique actuelle" du conservatoire d'Avignon. Et c'était l'halu de voir ces d'jneus à cheveux longs, avec guitares et basse tapping, batterie électronique et hard-rock trash (et en plus c'était plutôt pas mal
et de se dire que CA c'était une classe de conservatoire. Pour ceux qui ont connu les anciens conservatoire et leur esprit étriqué c'était la planète Mars
Tout ça pour dire que c'est sur que le métier change, que le rapport à la musique des gens change (en même temps plus proche et plus "désincarné") que tout ça parait un peu incohérent mais bon on verra bien ce que ça donne. De toute façon on n'a pas le choix, l'avenir se dessine de cette façon. On ne peut pas se raccrocher à la nostalgie d'une époque révolue (qui contait aussi un bon nombre de bras cassé, de chanteur imbécile et de producteur véreux)
C'est ce qu'on fait les maison de disque, avec le succès que l'on sait. Refuser une évolution, être toujours à la traine au risque de disparaitre