Sur ce site, nous utilisons des cookies

log in

Tutoriels

oudini

oudini

Fondateur du site logic-nation.com

E-mail: Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. URL du site internet: http://logic-nation.com

Audio Technica France distribue RME

A compter du 2 Mai 2017, l’exclusivité de la distribution, pour la France, des marques inscrites au portefeuille de la société Audio AG sera assurée par Audio-Technica. La société allemande compte 4 marques à son actif, RME, myMix, Ferrofish et Alva qui seront toutes représentées par la filiale française du fabricant Japonais.

Christian Latzlsberger, Vice-Président Vente et Directeur du développement Audio AG, confie : « En choisissant Audio-Technica comme distributeur exclusif, nous renforçons notre présence en France. Notre objectif est de continuellement améliorer le bénéfice client sous tous ses aspects. Étendre localement notre réseau de vente et de services, être à proximité du lieu où se trouvent nos clients est très important pour nous. »

Evangéline Pirot, Directrice Générale France, ajoute : « Nous sommes ravis de pouvoir représenter les marques distribuées par Audio AG en France. Toute l’équipe est enthousiasmée par ces nouvelles solutions et le niveau de service qu’elles vont nous permettre de proposer. Cette synergie va renforcer la cohérence de notre offre et je suis convaincue que notre collaboration sera bénéfique aussi bien pour nos clients que nos utilisateurs »

En tant que distributeur exclusif, Audio-Technica France sera responsable des ventes, du support technique et du service après-vente pour les marques RME, Ferrofish, myMix et Alva.

Test Spitfire Symphonic Strings

Après la sortie de « Spitfire Symphonic Brass », Spitfire Audio continue d'introduire de nouveaux produits dans cette série. Après les cuivres, ce sont aux cordes de faire leur apparition dans le catalogue déjà très fourni de l'éditeur anglais. Nous avons donc profité de l'occasion pour jauger de la qualité de leur dernière création.

Une vision d'excellence !

Si un seul produit pouvait représenter la philosophie du sampling de l'éditeur anglais, ça serait certainement « Spitfire Symphonic Strings ». Cette nouvelle librairie a été enregistrée dans "LE" studio, celui-là même qui est et continue d'être un "instrument" de choix pour l'enregistrement des plus gros blockbusters: Air Studios à Londres. Échantillonnés avec un soin chirurgical (96khz sur un magnéto 2 pouces Studer), mais aussi avec du matériel très haut de gamme quasiment inaccessible par le commun des mortels (Neve 88R, préampli Neve Monserrat, etc), « Spitfire Symphonic Strings » fait encore une fois la démonstration de tout le savoir-faire de son éditeur.

« Spitfire Symphonic Strings »: une évolution logique !

Avec cette nouvelle collection, l'éditeur anglais en profite pour remplacer la série « MURAL » Symphonic Strings (Vol 1, 2, 3, Ensembles, et Evolutions). Pour accroître l'intérêt de "SSS", des Packs d'extensions sont prévus pour venir compléter les positions de micros déjà disponibles. En procédant ainsi, Spitfire Audio apporte plus de cohérence à son catalogue et permet aussi de simplifier son offre aux yeux de ses clients.

Une interface aux petits oignons.

Chez Spitfire Audio, l'ergonomie et la prise en main sont des éléments clés qui ne sont jamais négligés. « Spitfire Symphonic Strings » ne déroge pas à cette règle ! L'idée d'une interface commune est plutôt bien vue car c'est elle qui permettra aux clients fidèles (mais aussi aux autres), de se sentir en terrain conquis et de bénéficier d'un workflow exceptionnel. Tout est accessible très rapidement et au final, on passe plus de temps à faire de la musique qu'à se battre avec le produit en lui-même. C'est certainement dû au fait que chez Spitfire Audio on pense "musique" avant de penser "technologie" ;)

"SSS" ? C'est du lourd !

Alors à quoi pouvons-nous nous attendre avec cette toute nouvelle librairie ? Avant tout à une banque qui pèse son poids ! En effet, faites de la place sur votre disque dur parce qu'il va vous falloir pas moins de 202,2 Go pour pouvoir l'installer. Au final, « Spitfire Symphonic Strings » occupera pas moins de 101,1 Go d'espace pour un total de près de 90000 échantillons (89365 exactement). Concernant Kontakt, c'est aussi la très bonne surprise ! Alors que les librairies haut de gamme sont très souvent réservées aux versions complètes, une simple version Player (donc gratuite), suffira pour que vous puissiez en profiter !

Le choix du roi !

Dans « Spitfire Symphonic Strings », l'éditeur a mis les petits plats dans les grands ! vous retrouverez pas moins de 175 articulations (59 courtes, 94 longues et 45 legati) interprétées par 60 instrumentistes représentants la crème de la crème des musiciens londoniens. Les petits gars de Spitfire Audio n'étant pas du genre à se contenter du minimum syndical, ils vous proposent également des sections individuelles ainsi que des ensembles. Chaque articulation a été méticuleusement enregistrée avec différents niveaux de dynamique mais aussi de round-robin. Concernant les legati, c'est le compositeur Andrew Blaney qui s'est chargé de leur développement.



 Comme pour de nombreux autres produits de la famille Spitfire Audio, vous bénéficierez de plusieurs positions de micros utilisables comme bon vous semble (Close, Tree, Ambient). L’éditeur annonce également le support du format NKS de chez Native Instrument, pratique donc si vous utilisez déjà un clavier de la série S par exemple. Une offre de crossgrade a déjà été annoncée pour les utilisateurs de librairies Mural Symphonic Strings, afin que ces derniers puissent profiter eux aussi de « SSS » mais à un tarif attractif.

L'ostinatum toujours au programme !

Spitfire Audio continue de proposer dans ses produits sa fameuse fonction Ostinatum qui vous permettra de réaliser en deux temps trois mouvements, un ostinato digne de ce nom, avec un réalisme qui vous demanderait un temps fou si vous deviez faire sans ! Encore un bon point pour une banque qui jusque là réalise le sans faute !

Une banque sons ? Plutôt une enclume !

Vous l’aurez compris, avec une librairie qui une fois installé dépasse les 100 Go rien que pour les cordes, autant dire que « Spitfire Symphonic Strings » s’installe directement dans la cour des grand ! En effet, et sur le même créneau, ils ne sont pas nombreux à pouvoir concourir ! Les 101,1 Go d’échantillons couvrir très largement vos besoins et pour cause, Spitfire Audio a voulu vous proposer un produit « sans faille », et ce quelque soit le contexte. La librairie a été rationalisé par rapport à son prédécesseur BML et on ne s’étonnera pas de retrouver la même organisation que sur « Spitfire Symphonie Brass ». Si vous êtes déjà un utilisateur convaincu de la série « Symphonic », vous ne risquez pas d’être pris au dépourvu en vous procurant un nouveau volet.

Voici de quelle façon s’articule la matière sonore dans « SSS »:



« Advanced »: ce conteneur vous proposera chaque instrument par section (les premiers violons, les seconds violons, les alti, les violoncelles, les contrebasses, mais aussi des ensembles).
« Extended techniques »: tout comme « Symphonic Brass », vous retrouverez chaque sections d’instruments déclinées en différents patches, proposant eux-mêmes toutes les articulations de chaque pupitre.
« Individual articulations »: ce conteneur est intéressant car Spitfire Audio a jugé bon de vous proposer chaque articulation sous la forme d’un patch individuel pour vous éviter de surcharger votre machine, et ainsi préserver ses ressources. Si vous savez que vous n’aurez besoin que d’une articulation spécifique, c’est ici qu’il faudra préférablement vous orienter.

« Legato techniques »: c’est ici également un point crucial de cette librairie. Ceux qui travaillent sur des scores faisant appel à des instruments classiques sauront de quoi je parle. Le legato d’un instrument est particulièrement complexe à obtenir (parfois on y parvient sans grand succès). Ici « SSS » propose des patoches dédiés qui feront mouche d’entrée de jeu ! Vous aurez même accès à des possibilités d’interprétation en légato rarement disponibles chez la concurrence (« Sul G » ou « Sul C », autrement dit: « sur la corde de Sol » ou « sur la corde de Do »).

« Other Patches »: ici vous retrouverez des patches spécialement développés pour vous offrir la meilleure qualité qui soit, mais avec un cout en terme de ressources mesuré. Grosso modo: des patches optimisés pour consommer le moins possible. C’est aussi un atout de cette librairie car dans l’éventualité d’une machine un peu « sous-motorisée », vous serez bien content de pouvoir profiter du son « Made in Spitfire Audio ».

« Performance Legato »: c’est certainement la cerise sur la gâteau de cette librairie. Spitfire Audio aurait pu se limiter aux conteneurs pré-cités, mais pas du tout ! En collaboration avec Andrew Blaney, des scripts spécifiques ont été développés pour permettre un rendu sonore et surtout une jouabilité encore jamais atteinte par une banque sons de ce genre ! Autant dire que des les premières notes, ça envoie du bois ! En effet vous pourrez jouer sans vous soucier d’un éventuellement changement d’articulations. Ici, « Spitfire Symphonic Strings » s’occupe de tout et identifiera en temps réel votre façon de jouer afin de déclencher l’articulation adéquate. Et tout ça sans que vous y pensiez le moins du monde !

Le paradis du « Divisi » ?

Comme vous aurez pu le constater, « Spitfire Symphonic Strings » offre une section de violons intitulée « violins 1 », mais aussi une autre section de violons appelé « Violins 2 ». Alors j’en vois déjà certain se demander pourquoi ? Et bien déjà tout simplement parce qu’on ne peut jouer que 4 sons à la fois au violon (c’est déjà une règle absolue !). Après, d’autres contraintes viennent se greffer à tout ça: par exemple un violoniste ne pourra pas jouer certaines choses, tout simplement  parce que la facture de son instrument ne le lui permettra pas. Certains compositeurs ne se sont jamais souciés (d’ailleurs ça n’a pas changé), de savoir si telle ou telle partie était jouable ou pas ! En fonction des instrumentistes, les capacités d’interprétation peuvent varier plus que sensiblement (les très bons passeront des choses plus complexes que d’autres moins expérimentés).

Pour revenir à nos moutons (nos violons Divisi), vous serez à même de pouvoir vous permettre plus de choses mais aussi en ayant accès à des échantillons qui sonneront différemment des premiers violons. Et oui, ça n’a l’air de rien, mais dans les faits, ça permet d’avoir un rendu sonore beaucoup plus proche de la réalité (ce qui est loin d’être négligeable). Seul regret: l’impossibilité (pour le moment?), d’avoir autre chose qu’une section de 16 violons. Des groupes d’instruments plus restreints auraient été plus intéressants.

Des packs d'extensions à venir.

Ce qui caractérisait « l’ancêtre BML » de la série « Symphonic », c’est que l’on pouvait se retrouver avec quantité de positions de micros ce qui était plutôt bien dans un certain sens, mais qui pouvait devenir très vite rébarbatif à gérer. En simplifiant son offre, Spitfire Audio a opté pour des produits rationalisés offrant 3 positions de micros différentes (« C » pour « close », « T » pour « Tree », et « A » pour « ambient »). Si vous souhaitez obtenir une offre plus large, l’éditeur anglais propose des packs d’extensions qui viendront renforcer l’offre « de base » qui a elle seule pourra déjà satisfaire 95% de ses utilisateurs.


« SSS » disponible au format SSD.

En vous procurant « Spitfire Symphonic Strings » vous devrez télécharger des dizaines de Gigas via votre connexion internet. Pour ceux qui profite d’une liaison digne d’un autoroute (ami de la fibre bonjour lol), c’est le genre de détail qui n’aura pas vraiment d’importance. En revanche si vous disposez comme moi d’une connexion que je qualifierais de « merdique », la possibilité de pouvoir vous procurer « SSS » directement installé sur un SSD aura tout son sens. C’est une option proposée par Spitfire Audio (un peu à la façon de Native Instruments et de sa Komplete). Moyennant un supplément (le coût du SSD), vous pourrez recevoir chez vous le précieux contenu et en disposer immédiatement dans votre DAW préféré. N’hésitez donc pas à vous poser la question au moment de passer à la caisse ;)

Conclusion

Depuis que nous testons les librairies du célèbre éditeur d'outre manche, force est de constater que se dernier fait tout pour tenir sa place sur le marché des librairies de très haut niveau dédiées aux sonorités classiques (mais pas que!). Avec « Spitfire Symphonic Strings », Spitfire Audio confirme encore une fois sa stature d'éditeur de haut niveau. La qualité des échantillons est à tomber, les nombreuses articulations proposées ainsi que les différentes sections et ensembles frôlent la perfection. Les patches dédié à la fonction legato atteignent une dimension encore inconnue grâce à Andrew Blaney. Bref, avec « SSS », c'est tout simplement du caviar que vous vous offrirez après vous être délestés de près de 800€ (799€ exactement). Certes c'est une somme, mais pour s'offrir un tel niveau d'excellence ne faut-il pas y mettre le prix ? De notre côté, nous ne pouvions donner moins de 5 étoiles à cet opus. "SSS" mérite tous les superlatifs !

Si vous êtes déjà client de la série « Mural » sachez que des programmes de mise à jour vers la série « Spitfire Symphonic » sont dores et déjà disponibles. Vous pourrez ainsi vous offrir "SSS" à un tarif préférentiel. Si vous faites l'acquisition de « SSS » avec d'autres produits de chez Spitfire Audio, vous pourriez profiter d'une remise pouvant aller jusqu'à 35%. Alors pensez-y si vous avez dans l'idée de vous procurer plusieurs produits de l'éditeur anglais. Petit bonus: si vous êtes étudiant, sachez que vous pourrez sous certaines conditions bénéficier d'une remise de 30% sur le tarif normalement pratiqué ! Alors à moins de 300€ autant dire que c'est Noël avant l'heure ! Lien produit sur le site de l'éditeur ICI.

 Les avantages:

 * Le son exceptionnel
 * La variété des articulations
 * Le legato de grande qualité
 * L'interface toujours aussi efficace
 * La fonction Ostinatum (un bonus « made in Spitfire Audio »)
 * Les packs d'extensions pour les plus pointilleux

 Les inconvénients:

 * Le prix, mais la qualité ça se paye !
 * Les divisi (dans une prochaine extension peut-être?)
 * SSD obligatoire !

Ecoutez quelques démos en cliquant sur les liens ci-dessous:

 Legato:

A-Violins-1-Legato_Sul_G, B-Violins-2-Legato_Sul_G, B-Violins-2_Performance-Legato, A-Violins-1_Performance-Legato, C-Violas-Legato_Sul_C, C-Violas_Performance-Legato, D-Celli_Performance-Legato, D-Celli-Legato_Sul_C, E-Bass_Performance-Legato

 Violons1, Violons2, Violas, Celli, Basses, Ensembles:

A-Violins1, B-Violins2, C-Violas, D-Celli, E-Basses, F-Ensembles

Core Techniques:

A-Violins1_Core_Techniques

Ostinatum:

Démo_Ostinatum_SSS

Apple plus riche que jamais !

Si déjà la pomme représentait l'entreprise en tête des valorisations boursières, on apprend que cette dernière devrait d'après certaines sources dont le World Street Journal, annoncer "un trésor de guerre" de près de 250 Milliards de Dollars (de quoi dépasser les réserves financières de certains pays comme le royaume-uni ou le canada). Reste que ce "magot" se trouve pour près de 90% en dehors des états-unis (comme quoi le patriotisme ne dure qu'un temps quand il s'agit d'argent hein). Si l'on ajoute à tout cela les mauvaises habitudes de ces grands groupes qui font de l'optimisation fiscal un sport national, on comprend comme Apple a pu doubler en près de 4 ans son "petit pécule". Mais Apple doit son succès principalement à son smartphone qui représente près de 50% de son chiffre d'affaire global. Plus que jamais, le pommier devrait diversifier ses activités de façon plus intelligente car en cas de "Blackout iPhonesque", la pomme pourrait vaciller. Mais les dizaines de milliards détenus pourraient faute d'éviter une banqueroute peu prévisible, amortir certaines prises de décisions hasardeuses. Espérons qu'Apple redonnera du lustres à sa gamme d'ordinateurs, et qu'elle sache conserver ses clients (ce qui est beaucoup moins certain). Source ICI.

Test Arturia MiniLab MK II

Arturia a commercialisé dernièrement le successeur de son fameux Minilab premier du nom. L'éditeur / fabricant Grenoblois a donc repris l'ADN de la première mouture, puis l'a amélioré pour en obtenir cette prometteuse version MK II. Au final, le Minilab prend du galon et en offre toujours plus ! Alors essai transformé ou pas ? Et bien vous le saurez en lisant notre test complet !

Un Minilab version « bodybuildée » !

Si vous avez connu la version précédente, autant dire que vous allez y voir du changement ! En effet, outre la « robe » qui reste de la même couleur (à l’exception de la Black Edition), la taille du clavier a été revue à la hausse. C'est à mon humble avis, une très bonne chose, car autant être clair, le format ultra mini de la première mouture était plus gênant qu'autre chose. Même si vous ne pourrez pas vous prendre pour un virtuose, en optant pour une taille sensiblement plus grande, Arturia nous permet de bénéficier d'une prise en main plus facile (surtout si l'on est un minimum clavieriste à la base). On retrouve les flancs en simili bois, et globalement les mêmes éléments de contrôle mais avec une réorganisation sensible que je considère plutôt intelligente. En effet, afin de ne pas trop impacter l'encombrement de l'instrument (355 x 220 x 50mm pour 1,5kg), Arturia a déplacé le pitch bend et la molette de modulation qui se trouvait complètement à gauche du clavier, sur le panneau frontal. Pour le reste, vous retrouverez toujours les 16 boutons rotatifs et les 12 boutons déjà présents sur la version précédente.

Une offre toujours plus riche !

Que serait un contrôleur comme le Minilab sans son cortège de logiciels ! Très bon point pour Arturia, le Minilab est équipé pour faire « la guerre » ! En effet, les grenoblois n'ont pas fait dans la demi mesure et ont doté le Minilab MK II de sérieux arguments avec une version Lite d'Ableton Live, Une version Lite de leur best-seller l'Analog Lab, ainsi que du Grand PianoModel D de chez UVI en version complète ! Quand on fait les comptes, on s'aperçoit que rien que la licence du Grand Piano d'UVI vaut déjà presque le prix Minilab MK II lui-même !

Look and Feel !

Une fois sorti de sa boîte, que dire de l’impression générale ? Et bien pour être honnête j'ai été agréablement surpris ! Pour un produit vendu 99€, autant dire que l’on en a pour son argent. La finition est très correcte (j’aurais même envie de dire plutôt bonne), et les 1,5 kg du clavier rassurent sur cette impression de qualité perçue. Même les boutons et les pads de la face avant ne font pas « chip » (pourtant c’est du « made in China »). La petite touche de simili bois tranche avec la coque en plastique blanchet donne un côté « classieux » du plus bel effet à ce Minilab MK II. Bref, à moins de 100€, personne ne trouvera à redire !


Et le clavier dans tout ça ?

Comme je vous le disais, Arturia a doté cette version MK II de touches plus grandes par rapport à son aîné. C’est sans nul doute une très bonne idée car les 25 touches ultra mini de la première mouture n’étaient vraiment pas pratiques (même pour faire « pouette pouette »). Avec des dimensions significativement plus élevées, le confort de jeu s’en voit considérablement amélioré. Niveau toucher, c’est globalement très correct par rapport à ce qui se fait déjà sur le marché. La qualité est donc suffisante, surtout pour ce style de périphérique qui a vocation à vous permettre de travailler en mode « mobile » sur vos projets musicaux.

Installons tout ça !

Concernant la partie logiciels, Arturia ne vous fournira pas de CD / DVDs d'installation. Vous retrouverez en revanche 3 feuillets via lesquels vous seront communiquées les informations nécessaires pour pouvoir installer vos softs. Le reste n'est qu'un jeu d'enfant ! Armé de votre numéro de série et de votre code de déverrouillage, enregistrez votre produit une fois votre compte utilisateur créé, puis téléchargez le logiciel MIDI Control Center qui sert à gérer le Minilab, ainsi que l'installeur de l'Analog Lab Lite.


Pour la licence d'Ableton Live Lite et de l'UVI Grand Piano, connectez-vous à votre compte client sur le site d'Arturia pour obtenir les informations nécessaires (les numéros de série y sont référencées), pour enregistrer puis télécharger vos licences. Une fois que vous aurez récupéré tout ce petit monde, vous pourrez vous attaquer à la phase d'installation. Dans un premier temps, nous allons nous occuper du Midi Control Center qui est un élément crucial (c’est lui qui vous permettra de gérer le Minilab). Ensuite lancez l'application, puis connectez votre clavier via la prise USB fournie, à votre ordinateur. Le Minilab MK II est auto-alimenté par sa prise USB ce qui permet de s’éviter de trimballer une alimentation supplémentaire. Petite anecdote, à peine relié, le logiciel a détecté qu'une mise à jour de firmware était disponible. Ni une ni deux, j’ai lancé le processus de téléchargement automatisé, et suivi les instructions à l'écran. Quelques poignées de secondes plus tard, le Minilab MK II était mis à jour. Plus bien foutu !

Ensuite ce fut le tour de l'Analog Lab Lite, puis à l'UVI Grand Piano Model D. En mode standalone (donc sans utiliser de logiciel hôte), ces instruments virtuels se sont comportés comme je l'attendais. Avec l'Analog Lab Lite, ce fut un régal puisque tous les boutons et autres potards ont de suite été reconnus, ce qui m'a permis de faire « mumuse » immédiatement avec mon nouveau clavier :)

Et avec Logic ça fait bon ménage ?

C’est avec notre DAW préféré que nous aurions pu commencer à rencontrer quelques difficultés. Mais finalement tout c’est passé du mieux du monde ! Évidemment, le mapping des boutons et autres potards du Minilab MK II a été automatique avec les instruments virtuels de la marque (j’ai pu tester certains d’entre eux et c’est du sans souci). Pour les plug-ins tiers, vous avez deux solutions: faire votre template dans le Midi Control Center d’Arturia, soit les assigner directement via la fonction « assignation de contrôleur » dans Logic. J’ai pu tester les deux et franchement, la simplicité est au rendez-vous.

Un version « allégée » de l’Analog Lab.

C’est justement ce que la version « lite » non propose. En réalité elle n’a de « lite » que le nom car à part le fait de ne proposer QUE 500 presets (au lieu de 10 fois plus pour la version full), niveau fonctionnalités et interface, c’est du pareil au même ! Testé dans le numéro 2 de Logic-Nation Magazine, nous ne vous ferons pas de démo audio de sa version lite et ce pour une raison toute simple: Arturia vous propose de basculer vers la version complète pour seulement 29€ ! Si cette somme vous semble élevée, profitez-en pour relire notre test complet et écouter les démos sonores disponibles, pour finir de vous convaincre de la grande qualité de cet instrument virtuel.

Ableton Live Lite gratos !

Même si vous êtes utilisateur de Logic, Cubase, Digital Performer, ou d’un autre acteur majeur du monde des Daws, un logiciel tel qu’Ableton Live (même en version Lite), pourrait vous ouvrir les portes d’un nouvel environnement de travail qui vous serait inaccessible avec d’autres outils. Ableton Live est un outil reconnu principalement dans le monde de la musique électronique (mais pas que), et ceux qui auraient dans l’idée de se lancer dans des performances « Live » pourrait bien trouver dans cet outil, le compagnon idéal. C’est donc un ajout qui n’est pas dénué d’intérêt, surtout quand on sait que vous pourrez bénéficier d’une remise substantielle si vous envisagez d’upgrades votre version gratuite vers une version supérieure.

Un piano à queue dans votre Minilab MK II !

C’est une troisième surprise que nous fait l’éditeur grenoblois en nous proposant toujours pour moins de 100€, de profiter d’une version complète du piano d’UVI: le Grand Piano Model D. Il s’agit ici d’une version virtuelle d’un des pianos de concert les plus célèbres: le Steinway modèle D. C’est encore une fois « cadeau » de la part d’Arturia, puisque ce dernier, normalement commercialisé au prix de 79€, vous est offert dans ce bundle. Je suis un peu dubitatif quand à l’intérêt d’un piano de ce genre alors que le Minilab MK II ne fait que 25 notes. Mais si vous possédez un clavier de taille bien supérieure, vous pourrez pleinement en profiter (et sans modération !).


Midi Control Center ? Le centre névralgique !

Sans cet utilitaire, le Minilab ne vous sera d’aucune utilité ! C’est lui qui en effet vous permettra de faire le lien entre le périphérique physique d’un côté, et votre DAW / instruments virtuels de l’autre. Tout y est paramétrable ! Vous pourrez affecter telles fonctions à tel bouton, gérer la courbe de vélocité de votre clavier mais aussi de vos pads, etc, etc. 7 emplacements mémoires vous permettront de sauvegarder vos réglages utilisateurs afin de pouvoir les rappeler ultérieurement si besoin, mais aussi créer vos propres templates. Si vous possédez d’autres périphériques de ma marque comme le MatrixBrute, le KeyStep, les claviers de la série Keylab, Spark, et bien d’autres, sachez que c’est ce même logiciel qui vous permettra de piloter tout ce petit monde !

Conclusion

Arturia nous propose avec ce Minilab MK II une version musclée de sa toute première version. Les modifications physiques telles que l’ajout d’un clavier de plus grande taille, mais aussi un ré-agencement intelligent de l’appareil, viennent assoir un peu plus le positionnement de ce produit sur le marché des claviers portables très compacts. Si l’on ajoute à cela une offre logiciel ultra complète (un séquenceur, et deux instruments virtuels de qualité), on se dit que le Minilab MK II a tout pour prendre légitimement la succession de son prédécesseur. Proposé à moins de 100€ (99€ pour être précis), c’est une très bonne affaire, et on se dit qu’Arturia a encore une fois réussi un coup de maître !

Les avantages

Finition globale du clavier
Enfin un clavier plus grand !
Nombreux contrôleurs en façade
Mapping automatique des instruments virtuels de la marque
L’offre logiciel
Le prix imbattable !
Le Midi Control Center
L’offre d’upgrade avantageuse pour Analog Lab Lite / Ableton Live Lite

Les inconvénients

Sans blague, vous trouvez quelque chose à redire ?

Achetez le Minilab MK II chez Woodbrass à 99€

Achetez le Minilab MK II chez Thomann à 99€

Achetez le Minilab MK II chez Baxshop à 99€

S'abonner à ce flux RSS
Links to Best Bookmaker Bet365 it The UK

Réseaux Sociaux


 

DMC Firewall is developed by Dean Marshall Consultancy Ltd