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Matos

oudini

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Fondateur du site logic-nation.com

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24 coeurs dans un Xeon !

C'est la prouesse qu'est parvenu à atteindre le fondeur INTEL sur son processeur très haut de gamme: le Xeon. Bien qu'ayant une fréquence d'horloge plus basse (2,4Ghz pour un turbo-boost à 3,4Ghz), la multiplication des coeurs devrait permettre d'atteindre des performances "stratosphériques". Mais pour s'octroyer les services d'une telle bête, il va falloir casser sa tirelire (et pas qu'un peu) ! En effet INTEL annonce des tarifs prohibitifs (9000$ l'unité) ce qui en fait un véritable produit de luxe.

Mais à qui se destine ce processeur ? Et bien c'est une très bonne question. Surement pas aux Mac Pro qui verraient leurs tarifs s'envoler vers la stratosphère. On peut dores et déjà se demander quel serait l'intérêt d'une machine équipée d'un seul exemplaire, alors que l'on sait qu'il a également vocation à se retrouver sur des cartes-mères capables d'en embarquer plusieurs.

En terme de MAO, la donne est toujours incompréhensible chez Apple. Je m'explique: pourquoi proposer des Xeons qui coutent un bras (voir deux), alors que la société détient une technologie d'avenir baptisée "Metal" ? Les GPUs étant nettement plus puissants que n'importe quel processeur du marché, nous pourrions légitimement penser que la solution à privilègier serait celle-ci. Bref, nous verrons ce que la pomme nous sortira dans les prochains mois (années?), mais c'est le moment ou jamais de faire preuve de pragmatisme, et d'utiliser tous les outils à disposition chez Apple. Mais d'ici là les processeurs INTEL auront peut-être désertés la plateforme Mac au bénéfice d'un coeur maison ARM ...

3,1 milliards reversés aux actionnaires

Voila la véritable raison qui ronge la pomme et qui ne laissera que le trognon: les actionnaires. La dépendance aux chiffres imposées par les actionnaires tel un dealer à ses clients accros s'explique par un simple tableau. La machine a cash semble toujours aussi rentable pour ceux qui auront mis leurs billes dans la société de Cupertino (près de 3,1 milliards de dollars seraient en passe d'être reversés). C'est en partie ce qui explique la "non-innovation" (ne me parlez surtout pas de la touch bar par pitié), les perspectives anémiques de redressement de la branche pro qui ne représente qu'une goutte d'eau dans un océan de dollars.

Si l'on ajoute à cela, des machines sacrifiées sur l'autel du design, et un capitaine de navire qui faute de savoir ce qu'il fait, semble se satisfaire d'une société qui n'a que pour seul crédo de nous vendre des téléphones, des montres et autres cochonneries en tous genres, je vous laisse imaginer le scénario des prochains mois. Comme nous l'avons toujours dit, Apple manque d'un dirigeant qui à "la Vista", qui joue avec un coup d'avance et qui anticipe ce que sera le marché de demain.

Les coups d'éclat de Tim Cook ? L'Apple Watch ? Elle marche tellement fort qu'on ne communique même pas sur les ventes chez Apple. L'Apple TV ? Après la première version, les suivantes ont été catastrophiques. Le Mac Pro ? Près de 4 années sans évolutions, autant dire que "le malade" est dans un coma si profond qu'il n'en sortira jamais (sauf miracle). Le MacBook Pro ? Vu le tolé général suscité par cette machine qui n'a de "Pro" que le nom, autant dire qu'il faudra qu'Apple revoit sévèrement sa copie pour nous faire (encore) avaler la pilule du tarif toujours plus exorbitant ! Et oui Tim, les clients sont prêts à payer mais il ne faut pas les prendre pour des poires (euh pardon des pommes) lol

On annonce l'iPhone 8 et par la même occasion le dixième anniversaire de l'iPhone. Le tarif risque fort d'après les premières estimations, d'être d'au moins 1000$ (1000€ chez nous surement). Pour nous faire passer la pilule, on nous annonce comme d'habitude de l'inédit. Attention Mr Cook, l'iPhone étant le seul bâton de maréchal de votre entreprise, il ne va pas falloir se louper parce que dans cette hypothèse, vous transformeriez la célèbre firme de Cupertino en radeau de la méduse, mais sans retour possible d'un sauveteur de navire comme Steve Jobs. Pas le droit à l'erreur cette fois-ci: c'est quitte ou double ! source ici.

Test Arturia Synclavier V

Nous vous avions présenté le banc de test complet du Synclavier V d'Arturia dans le tout premier numéro de "Logic-Nation Magazine". Mais nous n'avions jamais publié ce test dans son intégralité. Alors pour ne pas faire de jaloux (tout le monde ne possède pas un Mac ou un iBidule), voici le banc de test complet avec audio et vidéo de cet instrument virtuel.

Après des instruments de légendes comme le Moog Modular, le Prophet 5 ou encore Jupiter 8, Arturia continue de rendre hommage aux machines vintages en nous proposant le premier des synthétiseurs numériques: le Synclavier. Mais bien plus qu'une émulation, Arturia a fait appel à un de ses pères fondateurs Cameron Jones) pour redonner vie à ce mythe utilisé par des figures emblématiques de la musique comme Franck Zappa, Michael Jackson, Pat Metheny, Sting, Chick Corea et bien d'autres. Alors coup de maître ou coup d'épée dans l'eau ? Suivez le guide !


Le Synclavier ? Une pièce historique !

Et oui comme je le disais précédemment, c'est la première machine numérique de l'histoire, et celle qui aura certainement inspirée beaucoup d'autres après elle. NED (New England Digital), a été fondée par 3 personnes: deux ingénieurs (Sydney Alonson, et Cameron Jones), et le compositeur (Jon Appleton). Tout au long de sa vie, cette machine aura été considérée à juste titre comme la rolls des synthés, et ce pour deux raisons. La première parce que le Synclavier représentait le nec plus ultra de la technologie de l'époque. La seconde, parce qu'au même titre que la célèbre voiture anglaise, seules les personnes fortunées pouvaient se permettre d'en avoir un (il coutait plusieurs dizaines de milliers de dollars). NED n'avait pour seul concurrent que les australiens de chez Fairlight avec le CMI.

Une interface très réussie

Dès le lancement du Synclavier V, Arturia nous met directement dans le bain ! On retrouve une interface très fortement inspirée du design du Synclavier II (ce qui est normal dans l'absolu). Par contre je me suis quelque peu interrogé car en voyant la pub de la V-Collection 5 mais aussi le trailer vidéo, on s'aperçoit qu'il ne s'agit pas d'un Synclavier II mais d'un Synclavier 9600. Bref, il n'y a pas mort d'homme, mais le mystère reste entier.


Dès l'ouverture, le Synclavier V vous propose une vue "Standard" (Standard Panel Mode) avec le clavier virtuel mais aussi un panneau de commandes offrant différentes fonctionnalités. Mais il existe une seconde vue baptisée "vue étendue" (Extended Panel Mode). Vous y accéderez via un bouton dédié et vous y découvrirez un panneau secondaire proposant différentes sections complémentaires du mode standard. Il vous sera possible de sélectionner les partiels de votre choix mais aussi en modifier les paramètres. Y figureront également 4 autres sections permettant de modifier l'amplitude et les harmoniques d'une envelope, mais aussi une section "Vibrato" et "Stereo".


Il faut savoir que le Synclavier était livré avec un ordinateur. C'est via ce dernier que l'on pouvait travailler ses sonorités avec une plus grande simplicité mais aussi accéder à de nouvelles fonctionnalités. Pour passer en mode graphique (Graphique Screen Mode), il vous suffira tout simplement de cliquer sur le bouton "SCR" (abréviation de "Screen" en anglais donc "écran" en français). C'est via ce mode que vous pourrez contrôler graphiquement les envelopes de vos partials, mais aussi la fonction "Key Dynamics" (autrement dit sur quelles touches chaque partial démarre ou s'arrête), la fonction Time Slices, un mixeur interne, et des MODS pour contrôler le routing. Vu que bon nombre d'entre nous utilisent des contrôleurs externes, sachez que vous pourrez piloter n'importe quel bouton du Synclavier V en utilisant la fonction de Midi Learn intégrée par les développeurs d'Arturia.

 Cliquez ici pour lancer la vidéo de démo du mode SCR

Du son et du vrai !

Arturia a eu la brillante idée de s'attacher les services du concepteur / designer du logiciel du Synclavier pour parvenir à un résultat vraiment exceptionnel. Ici point d'artifices ou encore de banques d'échantillons. Tout a été pensé pour recréer à l'identique ce qui se faisait à l'époque. Il s'agissait certainement du meilleur mode opératoire pour redonner vie à cette glorieuse machine. D'ailleurs c'est à l'usage que l'on se rend rapidement compte des possibilités de la bête ! Quelque soit le type de sonorités que vous souhaitez obtenir, le Synclavier V est vraiment capable de tout (et même plus). En effet Arturia a su upgrader les capacités du modèle original en y ajoutant des fonctionnalités modernes. Côté presets utilisateur, l'éditeur a eu l'excellente idée de blinder son instrument (450 au total). Des sound designers de talent ont participé à la création de ces presets afin de venir compléter ceux déjà proposés d'usine sur le modèle l'époque. Mais le Synclavier V c'est aussi une machine de programmeur. Cet instrument virtuel vous propose d'ailleurs de bénéficier de 2 types de synthés (Full Additive Synthesis et FM), ce qui vous laisse une vie entière pour essayer d'en faire le tour !

Mais comme je le disais précédemment, Arturia a été encore plus loin dans le développement de cet instrument et propose avec le Synclavier V, une version boostée de son aïeul. Là ou le modèle de l'époque ne proposait que 4 partials, les développeurs d'Arturia en ont mis 12 ! Autre détail qui a son importance, d'origine, le Synclavier n'offrait que du 8 bit, alors que le Synclavier V propose une définition variable allant de 8 à 24bit. 3 formes d'ondes (Dents de scie, carré, et triangle ont été ajoutées à l'unique forme d'onde disponible sur le modèle d'origine (Sinusoïdale). Avec le Synclavier V vous pourrez même construire votre propre modulateur de forme d'ondes en utilisant 24 harmoniques incluant le contrôle de phase. Les Timbres Slices pourront être assignés à un modulateur de forme d'ondes FM séparé. Dernière information au sujet du Synclavier V, ce dernier est compatible avec les librairies d'origine du VRAI Synclavier.

450 presets ? Oui ça fait du monde !

Et oui, le Synclavier V propose un paquet de sonorités et autant dire que vous aurez l'embarras du choix ! Alors vous devez vous dire qu'il ne doit pas être facile de s'y retrouver. Et bien c'est sans compter avec le tout nouveau browser dévoilé à l'occasion de la sortie de la V-Collection 5 et que l'on retrouve sur tous les produits de la marque. Non seulement vous pourrez très facilement retrouver vos sonorités en utilisant l'encart de recherche rapide, mais aussi les trier par types, par Banques, par caractéristiques, ou par Playlists. Vous savez de quel type de sons vous avez besoin ? Alors rendez-vous dans l'onglet "Filter" puis déplacez vous avec votre souris dans les différentes catégories disponibles. Il vous sera même possible de commenter vos sonorités préférées et même de les liker pour en les mettre dans vos favoris. Bref, encore une fois un très bon point qui vient s'additionner aux qualités manifestes du Synclavier V.

Des effets intégrés !

Voila encore un autre atout apporté au Synclavier V ! Sachant que son grand frère en était dépourvu, Arturia a eu la bonne idée d'en intégrer 6 différents (Flanger, Delay, DubDelay, Chorus, Reverb, APhaser). Ces derniers étant de très bonne qualité, on peut sans l'ombre d'un doute, dire qu'ils sont un renfort supplémentaire à l'arsenal créatif du Synclavier V.


Conclusion

Arturia frappe très fort avec cet instrument virtuel ! Là ou d'autres se contentaient de faire le stricte minimum (banque d'échantillons), l'éditeur Grenoblois fait appel au géniteur du Synclavier pour produire la réplique exacte de ce dernier et même en mieux ! Ce Synclavier bodybuildé est une arme de "création massive" et on comprend que cette machine ait pu s'attirer les faveurs des plus grands musiciens de son époque. Proposé en version virtuelle, le Synclavier revient en force et la version "Made in Arturia" n'est autre que ce que le Synclavier aurait pu être à l'ère moderne si la boîte n'avait pas mis la clé sous la porte. Mention spéciale donc à Arturia et à ses développeurs pour le travail accompli. Proposé au tarif de 199€ (inclus dans le bundle V-Collection 5), cette instrument virtuel est une cette réussite totale. Que vous soyez né à l'époque de sa sortie (ça me fait penser que je ne suis plus de la toute première fraîcheur lol), ou que vous soyez des générations suivantes, le Synclavier V est un instrument virtuel de premier choix dont vous ne regretterez pas l'investissement.

Avantages:

* La résurrection d'une légende pour une poussière du prix de l'époque !
* La qualité sonore impressionnante
* La masse de presets proposés d'entrée de jeu
* les effets intégrés
* Les fonctionnalités complémentaires absentes du modèle d'origine
* Les possibilités d'édition pour les sound designers

Inconvénients:

* Absolument rien du tout !

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Regardez la vidéo de démo du Synclavier V d'Arturia

Cet article est tiré du tout premier numéro de "Logic-Nation Magazine". Tous les numéros disponible gratuitement en cliquant ICI.

Test Spitfire Symphonic Brass

L'éditeur anglais continue d'étoffer son catalogue et rajoute un tout nouvel opus avec «Spitfire Symphonic Brass». Vous l'aurez compris, les cuivres sont à l'honneur et sont sensés représenter le meilleur du savoir-faire de la marque. Alors est-ce une véritable réussite à même de pouvoir rivaliser avec la concurrence ? Et bien c'est ce que nous allons voir dans ce test complet !


Après vous avoir présenté «Spitfire chamber strings» dans le numéro 2 de votre magazine préféré, Spitfire Audio nous donne encore une fois l'opportunité de tester une nouveauté avec Symphonic Brass. Autant dire que nous ne nous sommes pas fait prier car l'éditeur anglais est certainement dans le trio de tête des banques sons au format Kontakt les plus prisées.

Spitfire Audio propose avec la série «Spitfire Symphonic» des outils ciblant des familles d'instruments en particulier. Ici ce sont les cuivres qui sont mis à l'honneur. Pour la petite histoire, sachez que de nombreux sont ceux à considérer les instrumentistes anglais jouant de ces instruments comme les meilleurs au monde. «Spitfire Symphonic Brass» est le fruit de près de 5 années d'enregistrement. Son éditeur a méticuleusement échantillonné la crème des meilleurs instrumentistes, et ce dans un endroit considéré à raison comme un des meilleurs studios d'enregistrement au monde: Air Studios à Londres.

Une librairie qui pèse son poids !

L'installation de «Spitfire Symphonic Brass» est vraiment très simple et profite de l'utilitaire maison «Spitfire Audio Library Manager » pour que cela puisse se faire en toute transparence. Mais attention: autant avoir une ligne internet capable d'assurer une bande passante conséquente parce que sinon, il vous faudra prévoir le thermos de café pour patienter ! En effet, une fois installée, la librairie fait près de 65 Go (soit 85479 samples) ! Reste que pour l'installer, il vous faudra faire de la place sur votre disque dur (120,4 Go seront nécessaire pendant l'installation du produit).

Une librairie pour tous !

On reproche souvent aux éditeurs de ne pas ouvrir leurs banques sons au playeur gratuit de Native Instruments (Kontakt Player), mais il faut savoir que cela représente un surcoût facturé par NI. Mais Spitfire Audio assure une compatibilité totale avec la version complète de Kontakt ainsi qu'avec sa version gratuite (et ce sans pour autant brider de quelques manières que ce soit l'usage de sas librairie). D'ailleurs l'éditeur anglais inclus dans son offre une version de Kontakt Player. Donc rien à dire, chez Spitfire Audio c'est du service 3 étoiles !

Mais que propose «Spitfire Symphonic Brass» ?

Et bien comme je vous le disais précédemment, cette librairie est entièrement dédiée aux instruments de la famille des cuivres. Vous y trouverez plusieurs sections de tailles différents allant de l'instrument solo aux groupes de trompettes, de Cors, de trombones, de Tubas mais pas que ! En effet, figurent également dans l'arsenal de «Spitfire Symphonic Brass»: le trombone basse, le contretuba, et même le cimbasso (un instrument qui fait partie de la famille des cuivres et qui est un trombone contrebasse à pistons). Nous le verrons plus loin dans ce test, de multiples articulations viennent soutenir la qualité audio impressionnante de cette librairie.

Une organisation aux petits oignons !

Spitfire Audio a comme à son habitude, hiérarchisé sa banque sons afin que nous puissions mettre rapidement la main sur les éléments recherchés. 5 conteneurs regroupent la totalité des instruments mis à disposition:



«Advanced»: ce répertoire contient chacun des instruments dans une déclinaison pouvant aller de l'instrument soliste à la section de 2 à 6 instruments.

«Extended Techniques»: comme son nom l'indique, ce répertoire contient des techniques de jeu étendues. Spitfire Audio a segmenté ces techniques en deux:

«Core techniques» regroupe les modes de jeux basiques de chaque instrument sélectionné et «Decorative Techniques» offre une plus grande variation de possibilités comme les «Falls» (mouvement descendant), «rip» (mouvement ascendant), ou «Flutter» par exemple.

«Individual Articulations» regroupe toutes les articulations seules par instrument (pratique pour ne pas avoir à surcharger sa machine et préserver ses ressources).

«Legato Techniques» offre la possibilité d'utiliser des déclinaisons de chaque instrument dédiées au legato. Vous y retrouverez des instruments solistes mais aussi des sections de 2 à 6 instruments.

«Other Patches» contient quant à lui une version «économique» de chaque instrument pour ceux qui ne pourraient disposer de ressources suffisantes pour tire partie de tout le potentiel de cette librairie.

La fonction Legato ? Un vrai bijou !

Pendant longtemps, jouer legato était quasiment impossible voir trop peu convainquant pour que les éditeurs puissent se targuer d'être les premiers à avoir dépassés cette difficulté. Mais depuis peu, ils sont de plus en plus nombreux à s'y essayer avec plus ou moins de succès. Spitfire Audio a développé ses propres scripts Kontakt et autant le dire de suite: ils sont parmi les meilleurs voir même (je prends mes responsabilités), les meilleurs du moment. L'éditeur parvient même à aller au delà en proposant un mode «Performance» qui va détecter automatiquement la façon dont vous jouer sur votre clavier de commande et utiliser les articulations correspondantes. Un tour de force qui à l'usage impressionne et inspire son utilisateur. Encore un bon point pour nos amis anglais et qui mettent encore un peu plus haut leurs produits. La concurrence n'a plus qu'à bien se tenir ! ;-)



Une interface qui frôle la perfection !

On ne le dira jamais assez, mais le workflow reste un élément déterminant lorsque l'on doit interagir avec plusieurs librairies dans Kontakt. Ici Spitfire Audio reste fidèle à sa philosophie: offrir une interface simple mais capable de mettre à porter de souris, n'importe quelle fonction de sa banque sons. Challenge réussit pour l'éditeur anglais qui offre avec ses produits, une GUI qui reste un modèle du genre.

En réutilisant d'une librairie à l'autre la même interface, Spitfire Audio fait coup double: offrir un accès simplifié aux fonctionnalités de ses librairies, mais aussi donner l'impression de «déjà vu» à ceux qui ont déjà leurs habitudes avec d'autres produits de la marque. Le résultat ? Une prise en main ultra rapide !

Mic Mix / Easy Mix: le couple parfait !

«Spitfire Symphonic Brass» reprend le même mode de gestion de micros que ces glorieux prédécesseurs. On retrouve toujours en mode "Mic Mix" les 3 positions de micros (« C » pour Close, « T » pour Tree, et « A » pour Ambient). Mais à cela vient se greffer le mode «Easy Mix» qui lui va vous permettre d'ajuster rapidement le mixage de vos micros. Un simple curseur influera sur la proximité ou l'éloignement de l'orchestre (donc des instruments), par rapport au public (voir la capture d'écran). Le rendu reste comme d'habitude de très grande qualité, et autant dire que vous serez tout de suite dans l'ambiance, et que ça sonnera d'entrée de jeu sans efforts !



Un contrôle au doigt et à l'oeil !

La section «Controllers» joue également un rôle crucial dans le rendu final. Ici 4 paramètres vous sont proposés: «Dynamics» qui vous donnera la possibilité d'influencer sur la dynamique de l'instrument (telle une pédale de volume) via la molette de modulation de votre clavier. «Speed» influera sur la vitesse d’exécution du legato. «Variation» vous permettra de jouer sur le basculement d'une articulation à l'autre. «Expression» sera dédié au volume global de votre sonorité.



En mode «simple», la section «Round Robins» sera elle aussi particulièrement intéressante puisqu'elle vous permettra de donner encore un peu plus de réalisme. Pour info, cette fonction fera alterner les échantillons pour obtenir un rendu encore plus proche de la réalité.

Dernier mode (et non des moindres), le mode «Ostinatum». C'est depuis déjà un bon moment l'arme secrète de Spitfire Audio. Cette dernière vous permettra de créer quantité de mouvements répétitifs (Ostinati), et ainsi de vous éviter de passer un temps fou à programmer et à retoucher des mouvements parfois difficiles à reproduire. Même si vous n'êtes pas clavieriste, vous aurez 100% de chance de parvenir à un résultat de qualité et ce sans le moindre effort !



Cerise sur le gâteau: toutes les fonctions de l'interface peuvent être configurées comme bon vous semble grâce à la fonction Midi Learn. Pratique donc pour assigner telle ou telle fonction à un bouton, un curseur, etc. Décidément Spitfire Audio a tout prévu ! ;-)

Ouvert sur le monde extérieur.

Spitfire Audio a eu la très bonne idée de rendre compatible sa librairie avec le format NKS de Native Instruments. Pour info, si vous êtes possesseur d'un matériel compatible comme un clavier de la série S de NI par exemple, vous pourrez vous séparer de votre souris et n'utiliser que les touches de fonctions de votre périphérique. Une main en plus ça peut toujours être utile non ?

CONCLUSION

Spitfire Audio frappe fort avec une librairie dédiée aux cuivres. Offrant une très grande variété d'articulations ainsi qu'une fonction legato qui en laissera plus d'un sur le c..., l'éditeur anglais marque encore un peu plus son territoire et assoit sa suprématie sur le créneau des banques sons de haute volée. Proposée à 699€, «Spitfire Symphonic Brass» pourrait paraître un peu cher, mais vu les possibilités offertes et surtout la qualité audio, autant dire que les résultats obtenus vous feront très vite oublier ce détail ! Bref, si vous cherchez une librairie spécialisée dans les cuivres, vous venez sans doute de trouver ce qu'il vous faut !

Avantages:

* Compatibilité Kontakt et Kontakt Player
* La grande variété d'articulations
* La fonction «Ostinatum»
* Les possibilités des "controllers"
* Le support NKS

Inconvénients:

* On cherche encore !

 

Démos Audio / Vidéo:

Legato Performances Horns_a6, Trombone_a6, Trumpets_a6

Conteneur "Advanced":

Bass_Trombone_a2, Bass_Trombone_Solo, Cimbassi_a2, Cimbasso_Solo, Contrabass_Trombone_Solo, Contrabass_Tuba_Solo, Horn_Solo, Horns_a2, Horns_a6, Tenor_Trombone_a2, Tenor_Trombone_Solo, Trumets_a2, Trumpet_Solo, Tuba_Solo

Démo de l'Ostinatum: La fonction Ostinatum

 Cet article a été publié dans le numéro 3 de notre magazine gratuit: "Logic-Nation Magazine" disponible ICI.

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